Patricia Alès alias
Pat’Alès, est la décoratrice du spectacle. Depuis plusieurs
années, elle consacre une partie de ses nuits à construire le cadre du village.
Cette année, la poste fait son apparition.
Cette année le
spectacle “ Bourduche ” sera présenté du 18 au 22
juillet. La promesse de cinq soirées exceptionnelles, entre humour et
tendresse.
Bourduche, c'est un
petit village rural comme il en existe beaucoup en France. Et dans l'Indre.
Mais c'est aussi un lieu unique, un lieu plein de promesses, comme de
désillusions, qui raconte l'évolution de nos campagnes telle qu'elle se vit actuellement.
Créé par l'écrivain
Léandre Boizeau, il y a trois ans, ce spectacle, plus précisément intitulé Bourduche,
village du bonheur tranquille, se situe entre la pièce de théâtre et le
spectacle de son et lumière. Il proposera cinq soirées étonnantes et
rafraîchissantes, du 18 au 22 juillet.
« C’est un drame sur la disparition des villages, mais raconté avec humour
et tendresse, dans une ambiance bon enfant, parfois aux airs de Pagnol »,
confie son auteur.
Un charmant village typique de la
région
La centaine de bénévoles, définis comme des «
amateurs éclairés », impliqués
dans la création du spectacle depuis le début, est devenue une « bonne
petite famille », investie et passionnée. « On est au travail depuis le
début de l'année. Ça représente vraiment
un gros investissement, mais c'est un vrai plaisir », souligne Christophe
Piette, président du festival.
Parmi les bénévoles, Patricia Alès alias Pat’Alès
occupe le poste essentiel de décoratrice.
C'est elle qui depuis le début, crée le cadre de ce village, bâtiment
après bâtiment. Après le café, l'année
dernière, cette fois, c'est le bureau de poste qui voit le jour. « C'est un charmant village typique de la
région, des années 50-60, explique l'artiste peintre, botaniste de
métier. La création de décors est un
exercice amusant, mais je le fais exclusivement pour ce spectacle. Pour participer à la dénonciation de la
désertification rurale, qui me tient aussi beaucoup à cœur. »
Le texte, lui aussi, est agrémenté et adapté au fil des années. « Ce sont les villages eux-mêmes qui sont
en train de m'écrire les prochains épisodes, assure Léandre Boizeau, qui
s'inspire de la réalité qui l'entoure. C'est
un bonheur intense de voir se jouer ce que j'ai inventé. Mais la plus belle récompense est d'entendre
les gens nous remercier d'aussi bien parler d'eux. »
Sensation partagée par un public, qui semble avoir trouvé en Bourduche, une
certaine image du fameux " bonheur tranquille ".
« Bourduche » : du 18
au 22 juillet, à 22 h 30. Réservations :
tél. 06.84.01.30.77
Kristen Poels
Une certaine idée du bonheur 28/05/2013 05:23
Cet été, le spectacle Bourduche
reprend du service dans la clairière Saint-Sulpice, à Vendœuvres. Les bénévoles de l'association sont déjà à
pied d'œuvre pour peaufiner l'édition 2013 (lire page 3). Les ingrédients seront les mêmes : l’histoire d'un village typique du Berry,
dans les années 1950-1960, quand les services publics étaient là, quand les
doyens du village regardaient la vie passer depuis leur banc, quand le café de
La Jeanine était plein… Bourduche, c'est
une certaine idée du bonheur, celui du « c'était mieux avant » parfaitement
assumé par toute l'équipe. Une sorte de
Pagnol berrichon plébiscité chaque année par le public. L'accent en moins, mais le plaisir intact.
VERNISSAGE LE JEUDI 7 MARS 2013
A PARTIR DE 18H00
Pat’Alès expose pour la première fois ses peintures à Paris, en mars 2013. Elle investit les cimaises de l’Atelier Visconti, où elle accroche ses dernières huiles sur toile, images recueillies au gré de son jardin.
L’art de Pat’Alès est un voyage au cœur de l’intime – les fleurs mais aussi les plantes, les légumes, tout ce qui pousse devient un prétexte à être peint sur la toile, un motif qui se dévoile, un flirt avec le végétal.
Sensuelles et héroïques, les plantes que peint Pat’Alès sont uniques. Échinacée pourpre (echinacea purpurea), Belladone (atropa belladonna), Cardère sauvage (dipsacus fullonum), Cornouiller du Japon (cornus kousa), Anémone pulsatille (pulsatilla vulgaris)… Séduisantes et inquiétantes, familières ou sauvages, elles se livrent à notre regard, à travers une singulière puissance d’expression.
Au cœur du Berry, elle vit au rythme des plantes, qui sont sa source d’inspiration. Elle y a installé son atelier, au milieu de la nature, où elle peint à chaque instant de pause et dans le silence mystérieux de la nuit.
« Quand je peins, tout peut s’écrouler autour de moi : il n’y a que la peinture qui compte. C’est comme une force irrépressible » explique t elle.
La manière de l’artiste de les cadrer, selon un plan rapproché exhibe leur intimité. Pat’Alès nous invite à en découvrir les plis et les béances et nous fait plonger dans un univers organique, coloré et vibrant, qui n’appartient qu’à elle. En effet, l’artiste est aussi expert en botanique ; elle vit « au ras du sol » et à travers sa peinture elle rend hommage à ce monde végétal.